En 2e année de philosophie

Second de cinq enfants, je suis né en 2000 à Dax.
J’ai eu la grâce d’avoir des parents qui nous ont élevés dans la foi, vécue tant à la maison qu’en paroisse, au scoutisme ou à l’école. J’ai passé la quasi totalité de ma scolarité de la maternelle au collège dans une école tenue par la Fraternité Sacerdotale St Pierre et j’y ai été marqué par la présence presque permanente de prêtres, accessibles et soucieux de nous faire croître en sagesse et en grâce. À travers eux j’ai appris qu’être prêtre c’est être père, représenter Dieu devant les hommes. Je ne peux pas dire que ma vocation date de là, mais j’étais disposé à l’accueillir. Quel que soit le métier que j’avais envie de faire, je me disais toujours « sauf si Dieu m’appelle à autre chose » sans l’espérer ni le redouter, sachant simplement que Dieu appelle qui Il veut.

C’est dans cet état d’esprit que j’ai entendu l’appel de Dieu à Le suivre durant mon lycée. Discrètement, à travers une vie de prière régulière et par le témoignage devant mes camarades tant chrétiens qu’athées, agnostiques ou musulmans. J’ai alors pris conscience du décalage entre tout ce que j’avais reçu (trop souvent indignement) et la misère spirituelle de beaucoup de mes camarades. Il m’est alors devenu évident qu’il me fallait à la fois annoncer l’Évangile à tous ceux qui ignorent le Christ « malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile » (1Co 9, 16) ; et aussi être vecteur de sa Miséricorde par les sacrements. Ce désir d’être prêtre et missionnaire est conforté avec une retraite de St Ignace que je fais en terminale et c’est alors que je me tourne vers les Missionnaires de la Miséricorde Divine.

Pour mieux connaître la communauté, durant ma licence à Paris, j'ai rejoint Spes-Misericordia. J’ai ainsi pu approfondir ma relation à Dieu à travers les charismes de la communauté ; voulant en vivre, je rentre en septembre 2020. Grâce à Spes-Misericordia j’ai découvert un aspect de la foi que j’avais trop négligé jusqu’alors : l’importance de rendre grâce. De savoir remercier Dieu, parfois très simplement comme par la louange, et bien sûr à travers l’Action de Grâce par excellence qu’est l’Eucharistie. C’est en tâchant de conserver cette attitude de louange et d’humilité que je veux faire mienne cette phrase de St Paul « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu pourquoi t’en enorgueillir ? » 1Co 4,7

Aujourd’hui je continue à me former pour cheminer, si Dieu le veut, vers le sacerdoce.

Soyez donc remerciés pour votre soutien spirituel et matériel, je prie pour vous.

PRÊTRES ET FRÈRES POUR ANNONCER LA MISÉRICORDE