Caritas

Une nouveauté : le camp Caritas

Parce que ceux qui sont dans la vie active et les célibataires ont besoin de porter du fruit dans la mission de leur quotidien, parce que les familles ont besoin de raviver leur vocation missionnaire, la communauté m’a demandé de lancer la première édition du camp Caritas. Nous avons ouvert ce nouvel apostolat d’une semaine de mission aux célibataires et couples de 23 ans et plus au domaine de La Navarre, à proximité de Toulon. Pour les familles, les enfants sont accueillis de 0 à 12 ans, avec des activités adaptées à chaque tranche d’âge, encadrées par des religieuses, les Sœurs du Rosier de l’Annonciation.

L’idée principale de ce camp est de brasser les âges et les états de vie, tout en étant unis par la mission sur les plages et les villages avoisinants. Ainsi, célibataires, mariés ou religieux, étudiants, professionnels, mères au foyers ou retraités, tous avaient leur place au camp Caritas pour annoncer la joie qui nous habite et rendre compte de l’espérance qui est en nous. Le défi principal de ce camp était précisément cette grande diversité. Mais grâce à Dieu, grâce à l’aide de personnes organisées et d’expérience (je me suis entouré de Mademoiselle Albane d’Oléon et de Monsieur et Madame Bottineau pour penser le camp), ce défi a été relevé. Les retours des différents participants du camp sont enthousiastes, tant en ce qui concerne les fruits de la mission que la cohabitation de profils tellement divers. Un couple me confiait en ce sens que le camp Caritas avait révélé des aspects sur lesquels il n’avait pas réussi à mettre le doigt en 14 années de mariage. Ou encore l’un ou l’autre me disait que ces cinq jours de mission leur avaient ouvert de nouvelles perspectives. Sans doute impliquerons-nous davantage les enfants dans les temps de mission dans les années à venir. Alors je rends grâce à Dieu d’avoir permis le succès de cette première édition, et espère pouvoir vous compter parmi les inscrits de la seconde. Soyez vigilants : les places partiront très vite !

par l’abbé Henri Gilliot

 

Camp Spes

Cette année encore, nous étions 200 jeunes réunis sous le soleil de Toulon pour vivre le camp spes. Plus ou moins motivés, formés, habitués à la mission, nous étions tous liés par une même certitude : le Seigneur nous attendait afin de répandre ses grâces. Pendant ces dix jours, nous avons beaucoup reçu entre formation, prière et bien sûr : mission ! Le thème du camp : le christianisme face au défi des nouvelles religiosités, nous a permis de connaître les différentes spiritualités de nos contemporains. Des clefs essentielles pour répondre à leurs questions et les guider vers le Christ.

Comment annoncer le Christ sans être d’abord ancrés dans la prière ? Il est amusant de voir que lors de l’adoration qui précède la mission, chacun se transforme en grand mystique : personne ne veut quitter Jésus hostie… non que nous ayons des apparitions, mais parce que nous craignons l’envoi en mission. Jésus passe par ce sentiment de faiblesse pour nous faire la grâce d’être des témoins de son Amour. Nous vivons ce que dit Saint Paul aux Corinthiens : « lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort »

Alors nous partons sur les plages, parfois en tremblant, annoncer le Christ. Nous ne sommes que des semeurs mais c’est en mettant des petites graines dans ces âmes que nous servons Dieu. Quelle joie dans le camp lorsque certaines évangélisations se transforment en récoltes abondantes !

par Fanny Robert

 

Camp Saint Michel

Le Grand Siècle, la France de Louis XIII et de Louis XIV rayonne sur toute l’Europe, et 80 jeunes recrues arrivent au Camp St-Michel pour apprendre en 18 jours à devenir mousquetaires. Les jeux en tous genres, les veillées au coin du feu et les temps de prière réguliers font vite oublier le cafard aux plus sensibles.

Fidèle à la devise « un pour tous et tous pour un », le camp a mis en avant cette année les vertus de dévouement et de solidarité. Nous avions pour cela un maître en la personne de Monsieur Vincent, grand saint de notre siècle, dont la vie nous était contée chaque soir. Chaque jour offrait la possibilité de mettre en pratique ces vertus, dans le service des autres, les tournois sportifs ou lors de la grande traque du Masque de Fer.

Le camp s’est fini le 24 juillet, après une veillée splendide retraçant le parcours d’un orphelin devenu mousquetaire. Mais l’esprit du camp perdure grâce à la consécration à St Michel que 40 enfants ont pu faire ou renouveler. Se plaçant sous la protection de l’Archange, ils s’engagent à prier pour le camp, les vocations et la France : un beau témoignage d’espérance dans un monde de ténèbres.

par Benoît Le Flohic

Publié dans le 3 décembre 2022

PRÊTRES ET FRÈRES POUR ANNONCER LA MISÉRICORDE